EDF - Le Livre Blanc

Qu’est qui vous a le plus marquée dans ce cycle ? Ce qui m’a marquée c’est la diversité et la richesse des interventions. Également le dynamisme qui a su être créé au sein du groupe des ice makers. Ce cycle montre qu’avec un processus d’intelligence collective on peut aller loin dans la connaissance et la motivation, ce qui est à mon sens le moteur de l’action. Est-ce que ces conférences vous ont fait évoluer dans votre vision de la conciliation entre préservation de la planète, bien-être et développement ? Ce cycle de conférences m’a confortée dans mes idées, mes expériences et ressentis. La sobriété est valable pour tout, nous avons perdu le lien avec ce qui nous entoure, avec le rythme de la nature et nous en payons maintenant le prix sur la santé humaine et celle des écosystèmes. Je suis de plus en plus convaincue par la puissance des actions au niveau local, par la coopération et le décloisonnement, par l’importance d’inventer une nouvelle histoire commune. Mais cela prend du temps et coûte de l’argent, pour que les investissements soient suffisants aux regards des enjeux il faut accepter que le ROI soit aussi immatériel. Quels seraient les intervenants rêvés sur ces questions ? Pour des regards inspirants sur le vivant, sur la nature et l’homme, je suis toujours inspirée lorsque j’écoute ou je lis Emmanuel Delannoy, Bernard Chevassus-au-Louis, Anne-Caroline Prevot et Gilles Bœuf par exemple. 3 actions ou objets dont vous êtes prête à vous passer pour la préservation de la planète ? Je fais en sorte de diminuer mon impact sur la planète à travers mes choix de consommation : consommer mieux, moins et favoriser le réemploi et la réparabilité (alimentation, textile, électronique par exemple), à travers mes déplacements (et la compensation de mes émissions carbone via Reforest’action si je dois prendre l’avion), à travers mes loisirs : je privilégie le temps passé dans la nature à m’émerveiller les sens en éveil ! Au bout du cycle : optimiste ou pessimiste ? Optimiste comme toujours sinon je ne ferais pas ce métier ;-) … mais aussi en colère vis-à-vis de l’inadéquation des budgets alloués à ces sujets, du manque d’ambition politique et de la puissance des lobbies. Alors que toutes les données scientifiques vont dans le même sens : il est urgent d’agir ! Annabelle Prin-Cojan Directrice du cabinet Être et Avoir Annabelle Prin-Cojan En coulisses - Retour d’une expérience EDF 56 Le Livre Blanc

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