EDF - Le Livre Blanc

Les paradoxes identifiables dans son discours Pour les ice makers, Laurence Boone ne prône pas une transformation radicale de notre modèle de société face à l’urgence climatique mais semble, au contraire, être confiante dans la possibilité de concilier neutralité carbone avec une croissance et des technologies vertes. Elle n’aborde pas ici d’autres facteurs comme la biodiversité, les ressources naturelles, les externalités ou même les inégalités socio-économiques. Aussi, les leviers de politique économique dont elle parle ne peuvent suffire sans un vrai changement de pensée économique, de définition du progrès ou de nos modèles de consommation. Le regard des ice makers sur la vision de Laurence Boone EDF 26 Refus des concessions : Une volonté de «gagner sur tous les tableaux». La croissance du PIB reste corrélée à la croissance des pressions environnementales, il semble paradoxal de maintenir une croissance matérialiste tout en souhaitant construire une civilisation soutenable. Externalités oubliées : Dans chaque projet, on peut identifier des externalités (positives comme négatives). Doit-on les quantifier pour les intégrer à la réflexion économique, ou au contraire, refuser la financiarisation de certains concepts (préservation du vivant, solidarité entre nations, inclusion…) pour gouverner avec des leviers de nature non-uniquement économiques et financiers ? Techno-solutionnisme : Une volonté de toujours faire plus de technologies «efficaces» mais qui nécessitent des ressources, ce qui impacte la planète et la biodiversité. Le billet vert - Laurence Boone Visions d’experts Le Livre Blanc

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